Mécanique d’une dérive
Présentation du récit
En 1962, l’auteur alors âgé de dix ans, découvre Kapò de Gillo Pontecorvo, l’un des tout premiers films de fiction traitant du génocide des Juifs par les nazis.
Ce film marquera le début de ce qui deviendra l’obsession de l’auteur. De David Rousset à Primo Levi, en passant par Raoul Hilberg, Dominique Porté va lire tout ce qui paraît sur le sujet. Jusqu’à découvrir un personnage qui ne cessera de le fasciner : Chaïm Rumkowski.
Ce Juif de Lodz a été désigné en octobre 1939 par les nazis pour diriger le ghetto de la ville. Il finira par se prendre totalement au jeu d’un pouvoir dérisoire et délirant, jusqu’à faire imprimer des timbres à son effigie.
Les chapitres décrivant l’obsession de l’auteur alternent avec ceux racontant le comportement de ce « roi » ubuesque du ghetto.
Dans la presse
« Un essai personnel d’une haute exigence méthodique » (Antoine Perraud). Lire la chronique.
« Un livre percutant et extrêmement documenté » (Ariane Singer). Écouter la chronique.
« Le roi fou du ghetto » (Mélanie Bulan). Lire la chronique.
« Un livre riche, passionnant, destabilisant » (Eva). Lire la chronique.
Dominique Porté interviewé par Yankel Fijalkow. Écouter l’interview.