Affaires personnelles
Agata Tuszyńska, 384 p., 23,50 €
Ouvrage publié avec le soutien du Centre national du livre de l’Institut Alain de Rothschild et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Présentation de l’ouvrage
Qui s’en souvient ? En 1968, la Pologne a de nouveau été traversée par une campagne antisémite, cette fois, orchestrée par le pouvoir communiste.
Toute une génération – ou presque –, celle qui a environ vingt ans à ce moment-là, se retrouve obligée de partir, n’emportant que très peu d’« affaires personnelles ».
Cinquante ans plus tard, Agata Tuszyńska va à la rencontre de celles et de ceux qui ont dû quitter leur pays et se sont exilés à travers le monde. En réunissant d’émouvants témoignages, elle nous fait entrer au cœur de cette génération de Juifs, souvent enfants de la nomenklatura communiste, ignorant pour la plupart leur judéité et le passé de leurs parents.
Dans la presse
» Ce livre s’inscrit dans la lignée de la Biélorusse (et Prix Nobel de littérature 2016) Svletana Alexievitch et de la Polonaise Hanna Krall : il bâtit sa narration sur des propos d’acteurs réels. » (Nicolas Weill) Lire toute la chronique.
» Être juif est toute une aventure. Être juif polonais, c’est l’être au carré, voire au cube. Quiconque a hérité de cette histoire, à la fois trop simple par son horreur et trop complexe pour qu’on l’épuise en quelques lignes, sait ce qu’il en est. Le livre d’Agata Tuszyńska le rappelle avec justesse et souvent avec émotion. » (Norbert Czarny) Lire toute la chronique
« L’histoire du départ, la soudaine découverte de l’identité juive, tout cela est présent chez Tuszyńska, mais la description de la vie ordinaire dans la Varsovie des années 1960 y ajoute de l’authenticité. » (Baptiste Touverey). Lire toute la chronique.
« En quittant la Pologne en 1968, ils ont dû faire la liste des objets à emporter. Le reste est parti, là encore, en fumée. La judéité, ou ce qu’il en restait, était dans leurs affaires personnelles. Ce livre en parle merveilleusement. » (Ghis Korman). Lire toute la chronique.
« Le livre qui se lit d’une traite attrape à la fois le devoir de mémoire et la vocation de la littérature à nous raconter (sans apitoiement) des vies invraisemblables de gens attachants. » (David Rofé-Sarfati) Lire toute la chronique.
« Récit choral d’un exil collectif, croisement habile entre témoignages et récits collectifs, Affaires personnelles parvient à nous faire comprendre et ressentir un événement historique peu connu : l’exode des juifs de Pologne en 1968. » Lire toute la chronique.
« Voici un livre essentiel, qui concerne les survivants de la Shoah qui ont choisi de rester dans la Pologne communiste. » (Henri Raczymow) Lire toute la chronique.
« Ce sont ces voix, vivantes, dispersées à travers le monde, que l’auteure veut faire entendre cinquante ans après. » (Corinne Amar) Lire toute la chronique.
« Tout l’intérêt de ce livre porte également sur l’authenticité de ces témoignages vivants, détaillés, d’une richesse et d’une véracité incroyables, porté par un très gros travail de retranscription par thématiques, en faisant un livre unique à lire absolument. » (Michèle Lévy) Lire toute la chronique.
« Ce n’est pas un roman, ce n’est pas une fiction, c’est une sorte de reportage qui a comme point de départ des photographies prises en 1968 en Pologne à Varsovie. » (M. Zlotowski) Écouter toute la conférence.
« Riche et dense, passionnant et déchirant, je ne veux pas rentrer plus dans le détail car la plus belle façon de découvrir ce livre et tous les points qu’il explore est de le lire. » (Usva K.) Lire toute la chronique.
« Un livre passionnant » (G. G. Lemaire) Lire toute la chronique.