Guitel Pourishkevitsh et autres héros dépités contient trois nouvelles de la série des monologues, forme que l’auteur affectionnait particulièrement.
Dans « Joseph », « Trois veuves » et « Guitel Pourishkevitsh », Sholem-Aleikhem propose une galerie de portraits truculents : anti-héros aux prises avec le développement du capitalisme et de la finance, l’embourgeoisement, l’émancipation des femmes, la sécularisation des enfants, mais aussi avec les luttes sociales qui menèrent à la révolution avortée de 1905. Il y règne une atmosphère tragi-comique et une extraordinaire autodérision.